Alors que 50000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Big Jim et Skipper doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial.
Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains… toutes les scènes de la première moitié du film reviendront ensuite sous une forme inversée dans la deuxième : elle à sa place à lui, et lui à sa place à elle. « Ce sont les mêmes scènes, écrit l’auteur dans son scénario, mais à l’envers, de l’autre côté du miroir ». Nos deux héros vont ensuite tomber nez à nez avec Ken et Barbie, et se perdre dans un chassé-croisé amoureux qui n’est pas sans rappeler 50 shades of Grey – en nettement moins intellectuel. Un texte collé sur le cahier de tournage de Passengers disait : « Le monde ne se rappelle à nous que par sa disparition. Qu’est-ce que nous aurions à faire ici, nous les vivants, sinon, non de vivre, mais de mimer la résurrection ? ». Le cinéma non plus comme représentation, mais comme résurrection du monde. Et réciproquement
Le réalisateur explique ensuite qu’il se considère plutôt en « voyageançologue ». C’est à dire : « Celui qui, quand il voit un chemtrail, essaye de voir, avant de parler du chemtrail, ce qui vient après, ou ce qui est autre chose, ou qui est déjà du roman ou de l’invention ; parler de la conspiration mondiale, des épandages de morgellons. Ou comment ça a pu se former. Le chemtrail étant là alors que… l’acteur, ben il y a quelqu’un de la caméra mais l’acteur lui-même… [soupirs] »
Médaille d’Or du Meilleur Film sur l’Espace De La Deuxième Quinzaine de Décembre 2016, 16/20 en SVT, 14/20 en Bio, 8/20 en EPS, et trois mois de remise de peine pour bonne conduite
Un film de Jacques Tati
Avec Alain Delon, Pamela Anderson, Charlize Theron et Jean-Michel de la compta
