Muriel est folle de joie de voir Alex, son petit-fils, qui vient passer quelques jours chez elle avant de partir vivre au Canada. Intriguée par son comportement, elle découvre bientôt qu’il lui a menti. Alex se prépare à une autre vie. Muriel, bouleversée, doit réagir très vite…
Muriel décide d’aller à Brico-Dépôt avec le flyer qu’elle vient de recevoir et de leur dire que si c’est pour pondre un truc pareil ils peuvent l’embaucher à la place de celui qui s’est improvisé graphiste le mélange de textes nets, un tas de petits trucs non vectoriels agrandis qui font flous, pixelisés, sales, la photo du bâtiment qui est un collage de plusieurs morceaux de photos mal rassemblées… bref tout ça n’est ni fait ni à faire et la voilà, derechef, gros Jean comme devant, tandis qu’elle n’en peut mais.
Alex de son côté, a entamé l’écriture de son prochain chef-d’oeuvre incompris : « Le plastique c’est fantastique : Cinq des meilleures chansons d’Elmer Food Beat adaptées en bande dessinée », le tout grâce à une machine de deep learning hyper-puissante, générant des chansons paillardes 24h/24, et alimentée par un réservoir de « Four Roses » surdimensionné.
A la fin, Alex et Muriel se réconcilient en téléchargeant de conserve l’intégrale de Dick « BitTorrent » Rivers, tandis que Bruce Willis est une fois de plus mort depuis le début, et qu’un Jean-Paul Rouve aux abois s’esclaffe : « héhé ! petit singe qui trempe ses couilles dans le whisky ! »
Sacré treize fois Chompche d’Or au Festival de Plorngne-sur-Gremph, ce long-métrage nompseste a endorsé l’émotion de la critique de façon palpibulaire.
Un film de Tchang Kaï-chek
Avec Alain Delon, René Magritte, Simone de Beauvoir nue
